L’importance d’un « warm-up » efficace dans la prévention des blessures et l’augmentation de la performance. ![]() Outre le fait que de bons programmes d’entraînements musculaire et d’exercices de proprioception limitent les risques de blessure dans un sport, l’importance d’un bon réchauffement avant une partie est primordiale dans la prévention des blessures. Chaque sport devrait comporter une routine spécifiquement reliée aux mouvements effectués pendant la partie dans le but de prévenir efficacement les blessures sur le terrain. Il a été prouvé qu’il y aurait une forte corrélation entre la température musculaire et la puissance développée. Il y aurait une augmentation de 4% de la force musculaire à chaque hausse 1 degré Celsius dans les muscles. Bref, si le corps est bien réchauffé et préparé, la performance de l’athlète est augmentée et les risques de blessures sont diminués. Donc, à quoi ressemble l’activation d’un joueur de hockey ? Voici en cinq étapes ce que devrait contenir un réchauffement d’avant-match pour optimiser la performance du joueur.
Bref, un réchauffement devrait durer en moyenne entre 20 et 30 minutes et devraient être fait 45-60 minutes avant d’embarquer sur la glace. Doit-on s’étirer avant ou après l’activité physique ? Il est encore difficile aujourd’hui de prouver que des étirements préviennent les risques de blessures au muscle s’ils sont fait avant le sport, plusieurs études ne s’entendent pas sur le sujet et optent pour des réponses contradictoires. Ce qu’il est important à retenir est qu’il ne faut jamais étirer un muscle à froid, cela augmente le risque de blessure au muscle. Donc faut-il s’étirer ou non ? Ça dépend de votre objectif. Si vous désirez augmenter votre mobilité et être plus souple dans une plus grande amplitude, alors vous perdrez votre temps à étirer vos muscles de façon statique. Pour obtenir un gain en flexibilité avec un étirement statique, il faudrait mettre sous tension le muscle pour plus de 6-8 heures par semaine et les résultats ne sont que temporaires ! Il serait donc recommandé à ce moment-là de travailler votre flexibilité avec d’autres techniques qui tiennent compte d’autres structures anatomiques en plus des muscles comme le yoga, le fascia thérapie ou les techniques de conservation d’énergie musculaire (PNF). En physiothérapie, nous utilisons souvent ces méthodes pour aider nos athlètes à augmenter leur mobilité après une blessure, mais aussi pour prévenir un déséquilibre musculaire. L’étirement après un entraînement et après une partie de hockey ne devrait pas être le même. Nous devrions toujours se concentrer sur les groupes musculaires qui ont été sollicités pendant l’effort. Pour maintenir notre mobilité et notre flexibilité les séances devraient durer environ 20 minutes après le sport (cool down). Voici des astuces pour optimiser votre flexibilité
En résumé, un bon réchauffement peut limiter les risques de blessures certes, mais sachez qu’il est primordial d’arriver à vos parties de hockey bien préparé. La force musculaire, la flexibilité, la proprioception, l’agilité, la préparation mentale, la santé globale sont tous des facteurs déterminants dans la prévention des blessures et ceux-ci sont principalement développés en dehors de la glace. Ainsi, vous mettez toutes les chances de votre côté afin d’améliorer votre performance sur glace. Pour plus d’informations sur le sujet nous recommandons fortement les livres suivants :
Écrit par: Sébastien Lagrange P.hd et Marie Michelle Rousseau, MSc pht Références McHugh, M. P. and Cosgrave, C. H. (2010), To stretch or not to stretch: the role of stretching in injury prevention and performance. Scandinavian Journal of Medicine & Science in Sports, 20: 169–181 The efficacy of stretching for prevention of exercise-related injury: a systematic review of the literature Weldon, S.M et al. Manual Therapy , Volume 8 , Issue 3 , 141 – 150 Comprehensive warm-up programme to prevent injuries in young female footballers: Cluster randomised controlled trial BMJ. 2008 Dec 9;337:a2469. MacDonald G, Penney M, Mullaley M, Cuconato A, Drake C, Behm DG and Button DC. An acute bout of self myofascial release increases range of motion without a subsequent decrease in muscle activation or force. J Strength Cond Res DOI: 10.1519/JSC.0b013e31825c2bc1 ANDERSEN, J. C., 2005, Stretching before and after exercise: effect on muscle soreness and injury Risk, Journal of Athletic Training, Vol 40 (3) (3) pp 218-220. HERBERT,R., & GABRIEL, M., 2002, Effects of stretching before and after exercising on muscle soreness and risk of injury: systemic review, British Medical Journal, Vol 325, 31 August pp 468-470 INGRAHAM, S., 2003, The role of flexibility in injury protection and athletic performance -Minnesota Medical Association 86 SHRIER, I., 1999, Stretching before exercise does not reduce the risk of local muscle injury – Clinical Journal of Sports Medicine 9 (4) abstract Simic, L., Sarabon, N., & Markovic, G., 2013, Does pre-exercise static stretching inhibit maximal muscular performance? A meta-analytical review. Scand J Med Sci Sport, Vol 23 (2) pp 131-148 Comments are closed.
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